
Alexandre Goulet : Mesurer le territoire, un bâtiment à la fois
Pour Alexandre Goulet, chaque bâtiment raconte une histoire. Une maison, un commerce, une grange : derrière chaque porte, il y a des choix, des parcours, des traces du temps. Technicien en évaluation foncière à la MRC de Mékinac, il parcourt le territoire pour en analyser la valeur, mais aussi pour en découvrir la diversité. Car au fond, évaluer un bâtiment, ce n’est pas seulement poser un chiffre : c’est comprendre ce qu’il représente, où il s’inscrit et comment il évolue.
Arrivé à la MRC en 2024, Alexandre a trouvé dans ce poste un équilibre qui lui convient. C’est un métier qui le garde en mouvement, entre les visites sur le terrain et le travail d’analyse. Un métier où la technique se mêle à l’humain, où chaque dossier est unique, et où l’on ne passe jamais deux journées exactement pareilles. Cette absence de routine, il l’apprécie particulièrement.
Lire le territoire à travers ses bâtiments
Dans son quotidien, Alexandre visite des résidences, des commerces, des terrains. Il observe les matériaux, l’architecture, l’état des lieux. Il prend des notes, vérifie des informations, analyse ce qui peut influencer la valeur d’une propriété. Son rôle est essentiel pour assurer une évaluation foncière juste et cohérente, qui tient compte des réalités du territoire.
C’est un travail qui demande de la rigueur, mais aussi une bonne capacité d’adaptation. Rien n’est figé : chaque bâtiment est une nouvelle découverte, chaque rencontre sur le terrain apporte un éclairage différent. Il faut être attentif aux détails, mais aussi savoir prendre du recul pour voir l’ensemble.
Et puis, il y a le côté relationnel. Car évaluer, c’est aussi expliquer. C’est échanger avec les gens, répondre à leurs questions, parfois calmer des inquiétudes. Alexandre le fait avec simplicité et respect, sans chercher à compliquer les choses.
Le goût du concret
Alexandre se décrit comme persévérant et polyvalent. Il aime bouger, être dehors, découvrir des coins du territoire qu’il ne connaissait pas encore. Ce qui le motive, c’est la variété : un matin, il peut être sur une route de campagne bordée de champs; l’après-midi, dans un quartier résidentiel animé. Ce mélange de travail technique et de contact direct avec le terrain lui permet de rester ancré dans le concret.
Habiter Mékinac, pour lui, c’est profiter d’un territoire où la tranquillité et la nature ne sont jamais loin. Les grands espaces, les paysages apaisants et le rythme plus doux offrent un cadre de vie qui lui ressemble : simple, authentique et sans artifices. C’est un endroit où l’on peut travailler en mouvement, parcourir des routes et des villages, puis rentrer chez soi en retrouvant le calme. Cet équilibre entre l’activité professionnelle et la sérénité du quotidien lui permet de garder les idées claires, le regard ouvert… et un vrai sentiment d’appartenance à son milieu.
Une histoire de bâtiments
Une histoire de bâtiments
Dans une MRC, chaque rôle est une pièce du grand puzzle qui fait avancer les projets. Alexandre, lui, contribue à dresser un portrait fidèle du territoire, bâtiment par bâtiment, valeur par valeur. Son travail nourrit des données qui serviront à planifier, à décider, à mieux comprendre le milieu.
Il ne cherche pas à attirer l’attention. Il préfère faire son travail avec soin, savoir qu’il est juste, précis, et qu’il a sa place dans un ensemble plus vaste. Car évaluer, c’est aussi participer à la construction d’un territoire mieux compris, mieux géré, mieux reconnu.
Et c’est peut-être ça qui le définit le mieux : avancer à son rythme, avec constance, pour que chaque mesure, chaque analyse, vienne compléter la grande carte collective de Mékinac.