
Louis Filteau, une carrière bien aménagée
Le territoire, il le connait, il le voit en rêve, il le travaille en semaine et il le vit les fins de semaine. Une carrière en aménagement qu’il n’avait soupçonné, qui a toutefois su lui faire vivre 1001 aventures et qui lui a permis de vivre Mékinac tous les jours. Comme le territoire, la passion de Louis est toujours aussi grande, mais son poste a quant à lui bien évolué depuis le début de sa carrière, il y a déjà 41 ans.
À l’image des rivières du territoire, c’est un flot constant de travail qui émane sur le bureau de Louis, la force tranquille et discrète de cette grande équipe. N’attendez pas de grandes envolées verbales, mais soyez prêts pour des mots posés, réfléchis, analysés et surtout, d’une grande précision. Il reste ainsi malgré le nombre incalculable de courriels et d’appels qu’il a à traiter en plus des suivis gouvernementaux exigés à ses fonctions.
Cultiver Mékinac
Amateur de jardinage et de plein air, il aime s’occuper à son jardin, mais il affectionne aussi les sorties en nature pour se connecter avec les grands espaces et les nombreux plans d’eau de la région. Au-delà de son jardin qu’il voit évoluer au fil de la saison des cultures, Louis a pu voir l’équipe de la MRC grandir, changer et surtout évoluer resserrant encore un peu plus son attachement à son organisation. Grand pince-sans-rire, autant dans sa grande stature que dans sa capacité à placer de nombreuses blagues tout en restant stoïque, Louis adore taquiner les membres de l’équipe, déstabilisant au passage les nouvelles recrues de sa « famille au travail ». Ce sont ces petites blagues qui sont semées comme des graines dans un terreau fertile qui assure la croissance d’une appartenance à son travail et son territoire.
La diversité des dossiers et des interventions
Au fil des années, Louis a vu ses mandats croitre en suivant les courants de pensée et les demandes gouvernementales. D’adjoint à l’urbaniste, chargé de la cartographie et inspecteur régional il est devenu directeur de l’aménagement du territoire et il s’est vu confier des mandats comme la création de schémas de l’aménagement, la gestion départementale et surtout, les nombreux comités et suivis nécessaires afin de mettre en place les plans qui dictent et régissent les agissements de la MRC dans les interventions territoriales.
Au fil du temps, les mandats confiés par les gouvernements se multiplient, mais pour Louis, il s’agit d’une opportunité pour se diversifier, mais surtout pour avoir une variété de dossiers.
Pas question de se tourner les pouces pour Louis, son ancienneté à la MRC étant responsable de l’attribution d’un nombre croissant de tâches au fil du temps, dont plusieurs se sont rattachées par intérêt au-delà de leur lien avec son poste. Comme un pivot, l’équipe de la MRC se rend dans l’embrasure de porte de Louis pour un historique de dossier, pour un judicieux conseil, une opinion tranchée ou, jusqu’à l’arrivée récente de Stéphane, un besoin informatique urgent. C’est simple, après tant d’années, c’est une montagne d’anecdotes, de faits, d’expertises et de savoirs qui se trouvent entre les quatre murs de son bureau.
Louis, c’est un peu comme la figure paternelle qui veille au grain sur l’histoire de l’organisation, sur le bon fonctionnement des plans et des politiques et sur la relève qui vient reprend doucement le flambeau de la belle et grande organisation qu’il a vu grandir depuis, presque, ses tout débuts.