
Stéphane Arcand : Voir le territoire autrement
Quand on demande à Stéphane ce qui l’a attiré vers la MRC de Mékinac, la réponse est simple : une opportunité de travailler dans sa région, dans un domaine qui le passionne. Pour lui, la géomatique, ce n’est pas qu’un ensemble de points sur une carte : c’est une façon de comprendre un territoire, de le lire en couches, en données, en structures. De le rendre visible, autrement.
Arrivé à la MRC en 2024, Stéphane occupe un poste double : il travaille à la fois en géomatique et en informatique. Deux univers complémentaires qui demandent à la fois rigueur, logique, autonomie… et une certaine capacité à jongler avec l’invisible.
Voir ce que d’autres ne voient pas
Dans son volet géomatique, Stéphane manipule des couches de données, des cartes, des systèmes complexes — mais au fond, il travaille avec le territoire. Il transforme l’information spatiale en outils concrets pour ceux et celles qui prennent des décisions. Que ce soit pour illustrer un projet, localiser un enjeu ou visualiser un potentiel, il rend les choses plus claires, plus lisibles. (Et non, ce n’est pas juste « jouer avec des cartes », même si c’est parfois ce qu’on croit.)
Garder la machine bien huilée
Dans son quotidien d’informaticien, il est celui qui s’assure que tout tienne ensemble : les ordinateurs, les connexions, les systèmes, les logiciels. Ce n’est pas du dépannage improvisé, c’est une organisation réfléchie, un souci du détail, et une bonne dose de méthode. Il aime quand c’est stable, quand ça roule, quand tout le monde peut faire son travail sans même penser à la technologie (idéalement sans réseau qui bug, un mardi après-midi!).
Une logique d’ensemble
Stéphane est un gars de nature et de structure. Dans la vie comme dans le travail, il observe, analyse, comprend avant d’agir. Il a ce calme propre aux gens qui ne se laissent pas happer par le bruit. Le calme de ceux qui préfèrent aller au fond des choses plutôt que de courir après des solutions instantanées.
Il aime la nature pour sa grandeur et sa cohérence. Il aime la géomatique pour sa capacité à rendre visible ce qui ne l’est pas. Et il aime l’informatique pour le défi qu’elle représente : celui de maintenir un système fluide dans un environnement où tout évolue constamment.
Un ancrage tranquille
Pour Stéphane, Mékinac est à la fois un milieu de vie et un territoire à explorer. Il en apprécie les grands espaces, la proximité de la nature, l’équilibre entre le calme rural et l’accès à des centres urbains.
Il voit la MRC comme un point de rencontre entre les milieux sociaux, économiques et municipaux. Un lieu où il peut contribuer, à sa manière, à la vie collective, non pas en s’exposant, mais en assurant que les fondations technologiques et géographiques tiennent la route.
Voir loin, même quand ça ne paraît pas
Dans son rôle, Stéphane n’est pas celui qu’on voit le plus, mais il est de ceux qui font en sorte que les projets avancent. Il aime que les choses soient claires, logiques, fonctionnelles. Il aime les systèmes bien pensés, les données bien organisées, les cartes qui disent quelque chose de plus grand. Et il le fait avec constance, méthode, et un attachement sincère à la région.